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ANATOMIE

Pourquoi les chats voient-ils la nuit ? Comment est fait leur squelette ? Pourquoi ne voit-on pas toujours leurs griffes ? Comment se reproduisent-ils ?

Anatomie Générale
Souple, solide, parfaitement adapté pour le chasse et les galipettes, le squelette du chat est très semblable à celui du tigre. Les vertèbres sont tenues par des muscles et des ligaments plus souples que chez l’homme qui lui permettent de bondir, grimper aux arbres, courir, s’étirer et lécher les moindres parties de son corps. A la base de la langue se trouve l’os hyoïde qui permet au chat de ronronner. Son crâne est pourvu de grandes orbites rondes et de dents acérées idéales pour tuer. Chez certaines races, comme les persans, le museau est si aplati qu’il y a tout juste la place pour les dents : les fosses nasales exiguës forcent l’animal à « ronfler »
Les griffes sont rétractiles. Rétractées, elles pivotent vers le haut avec les phalanges qui les portent sur la tête des deuxièmes phalanges, en rentrant dans un étui de peau. Elles sortent très vite, grâce à des muscles protecteurs, tandis que les doigts s’écartent.
Le système musculaire est particulièrement puissant aux épaules. Il permet aux chats de bondir sur ses proies.
L’appareil digestif occupe toute la cavité abdominale. La digestion se déroule comme chez l’être humain.

La tête
Les chats ont de grands yeux ronds qui leur procurent un large champ visuel. Dans le noir, la pupille se dilate pour capter le plus de lumière possible. A la lumière, elle se contracte jusqu’à devenir une fente étroite. La nuit, le chat voit bien grâce à un miroir situé derrière la rétine le tapetum lucidum, qui réfléchit la lumière.
Les moustaches, scientifiquement nommées vibrisses, possèdent des terminaisons nerveuses à la racine et sont disposées de manière à toucher les objets proches. Lorsqu’il fait trop sombre, elles relaient la vue.
La langue a plusieurs utilités. Elle sert à manger, bien sûr, mais aussi à se laver. Sa surface est garnie de papilles dures, hérissées en arrière. Elle prend la forme d’une cuiller pour laper l’eau, ou d’un peigne à fourrure lors de la toilette.

La fourrure
La plupart des chats possèdent un pelage à deux couches. La couche supérieure est colorée, protectrice et constituée de longs poils, les poils de garde. La couche inférieure est constituée de poils courts, doux et bouffants et d’autres, un peu plus longs et durs. Dans la nature, les chats s’adaptent aux saisons en perdant leurs poils deux fois par an. Un nouveau pelage vient remplacer l’ancien, épais en hiver, léger en été. Mais nos chats domestiques ne suivent plus la mue. Ils perdent quelques poils au long de l’année.

Reproduction
Un chat, mâle ou femelle, peut se reproduire dès 8 mois. Une portée comporte en moyenne 3 à 6 chatons, mais certaines portées extraordinaires peuvent aller jusqu’à 12 chatons.
Au moment des chaleurs, la chatte miaule, effectue des piétinements avec ses pattes arrières, se roule sur le sol, se frotte aux meubles, est plus câline et moins agressive envers les mâles. Lors de l’accouplement, le mâle se place derrière la femelle et lui mord le cou afin de l’immobiliser. La femelle s’accouplera ainsi avec plusieurs mâles et pourra avoir des petits de chacun d’eux. Elle portera ses petits durant 63 à 65 jours.
Une chatte enceinte semble inquiète, dort et mange plus. Elle recherche l’affection des membres de la famille. A 2 à 3 semaines, ses mamelles gonflent et rosissent. Au 2eme mois, son ventre s’arrondit.
Pendant les derniers jours, la mère miaule souvent et cherche un endroit calme pour mettre bas. Si elle est habituée à un endroit particulier, il se peut qu’elle aille s’y réfugier. Les premières contractions sont faibles puis s’accentuent petit à petit. Un premier chaton apparaît. Sa naissance est souvent la plus longue et douloureuse pour la mère. Il naît entouré d’une poche des eaux qui se rompt spontanément ou est déchirée par la mère. Le placenta, ingéré ensuite par la mère, le suit quelques minutes après. Par la suite, les chatons mettent entre quelques minutes et une heure pour naître. Une période de repos de 3 mn à 2h sépare les naissances. Un accouchement dure au total entre 1 et 8h. il n’y a pas d’inquiétude à avoir si le chaton sort en présentation postérieure. En effet, près de la moitié des chatons naissent de cette manière.
Reconnaître les mâles et les femelles est très simple : il suffit d’observer le derrière des petits. Chez la femelle, la vulve est très proche de l’anus alors que chez la mâle, le pénis est séparé de l’anus par deux petites protubérances correspondant aux testicules.
Si la femelle ne s’occupe pas de ses petits, il faut les sécher avec un serviette chaude et débarrasser leurs narines du mucus qui les encombre. Lorsqu’ils respirent, sectionner les cordons ombilicaux par élongation entre deux compresses, sans tirer sur l’ombilic, à 3 ou 4cm de sa base. Enfin, placer les petits près des mamelles afin qu’ils puissent téter.

2) Développement des petits
Les chatons naissent aveugles et sourds. Ils s’orientent grâce à l’ouïe et au toucher. Ils entendent à partir du 5ème jour mais l’ouïe ne fonctionne complètement qu’au 14ème jour. Les yeux s’ouvrent entre le 7ème et le 10ème jour. A 3 semaines, les chatons coordonnent mieux leurs mouvements. Ils ont les pattes arquées car le sens de l’équilibre n’est pas encore totalement développé. Ils jouent entre eux et explorent leur environnement.
Le sevrage débute vers la fin de la 3ème semaine. Il faut mettre à la disposition des petits une bouillie lactée dans laquelle on introduira les futurs aliments. Vers 7 semaines, tous les petits doivent être sevrés.
3) Contraception
La venue au monde de chatons est un événement formidable, mais certaines familles redoutent les naissances. Il existe plusieurs moyens efficaces de contraception.
Le plus radical, définitif et économique est bien sur d’opérer son chat. On peut stériliser un petit dès 3 mois, et il n’est pas nécessaire pour les femelles d’avoir eu une portée pour supporter l’intervention. Il faut compter 60 euros pour un mâle et 90 euros pour une femelle en moyenne. Mais les prix varient d’un vétérinaire à l’autre, et les plus chers ne sont pas forcément les plus compétents.
Outre la stérilisation, il existe pour les femelles des pilules et injections contraceptives efficaces mais attention, plusieurs cas de cancers des mamelles ont été détectés chez des individus utilisant ce genre de produits.

SANTE PREMIERS SOINS

Maladies, parasites, accidents…Nos compagnons sont la proie de nombreux maux. Comment les prévenir et/ou les traiter en première urgence.

I- Les principales affections virales du chat
LE TYPHUS
Une des plus graves maladies contagieuses félines. On remarque une fièvre importante (40°) doublée d’une perte d’appétit souvent accompagnée par des diarrhées et des vomissements. Sans traitement, la mortalité est importante.
LE CORYZA
Le « rhume » des chats. Le chat est fiévreux (truffe humide) abattu et perd l’appétit. Les symptômes les plus répandus sont les éternuements et les écoulements au niveau du nez et des yeux. Des antibiotiques prescrits par un vétérinaire guériront rapidement l’animal.
LA LEUCOSE
La leucose féline est une maladie contagieuse due au virus leucemogène félin (FeLV). Ce virus identifié par Jarett en 1964 appartient à la famille des rétroviridés comme le virus du SIDA. C’est un virus oncogène, c’est à dire capable d’entraîner la cancérisation des cellules qu’il infecte et de conduire à l’apparition de lymphosarcomes ou de leucémies. Son issue est inévitablement fatale.
LA RAGE
Maladie incurable et mortelle pour le chat qui atteint l’homme et tout les animaux à sang chaud. La contamination se fait par morsure ou griffure.

Le meilleur moyen de prévenir ces maladies est bien sur, la vaccination. Faire les rappels annuels est nécessaire, et obligatoire.

II- Parasites
Externes
LES PUCES
Les puces du chat (Ctenocephalides felis) sont de minuscules insectes bruns (2 mm) au corps plat. Elles n’ont pas d’ailes mais de très puissantes pattes arrières qui leur permettent de faire des sauts de 80 cm (ce qui équivaut à un saut de 500 m pour un humain). Elles se transmettent par contact direct ou par le milieu extérieur. Leur présence est très désagréable et entraîne des démangeaisons. Elles transmettent parfois un ténia à l’animal.
LES TIQUES
Les tiques sont des insectes marron de 3 à 16 mm quand elles sont repues de sang. Elles s’attrapent le plus souvent en été dans les sous-bois, les broussailles et les hautes herbes. Elles n’occasionnent que de très rares démangeaisons, juste des réactions locales inflammatoires. En trop grand nombre, elles causent parfois une anémie. Le réel danger vient du fait qu’elles peuvent transmettre des maladies parasitaires graves : piroplasmose, maladie de Lyme, ehrlichiose…
LES AOUTATS
Les aoûtats sont les larves d’un petit acarien (Trombicula autumnalis). Les adultes vivent sur les végétaux dans les prairies et jardins. Les larves, rouges orangées, munies de six pattes, éclosent d’œufs pondus dans le sol. Elles se nourrissent de sang et se fixent sur la tête, le cou, les aisselles, le ventre, les oreilles ou les espaces interdigités. Leurs piqûres provoquent de très violentes démangeaisons, et elles apparaissent à l’œil nu comme de minuscules grains oranges.
LA TEIGNE
C’est une affection très fréquente de la peau due à des champignons dermatophytes : Microsporum canis (90% des cas), Microsporum gypseum et Trychophyton mentagrophites. La contamination se fait par simple contact avec un animal teigneux ou un environnement infecté. On la rencontre surtout chez les chatons. La teigne se traduit par des lésions rondes (1 à 5 cm de diamètre) sans poils, rougies, recouvertes de pellicules, mais qui ne semblent pas gêner l’animal. Il existe également une forme suppurée, plus rare, aux lésions inflammatoires recouvertes de croûtes (kérion).
LA GALE DES OREILLES
Plus fréquente chez les jeunes, elle est due à la présence d’un acarien (Otodeches cynotis) qui vit à la surface de la peau et se nourrit de débris cutanés. L’oreille est très enflammée et remplie d’un cérumen brun noirâtre très nauséabond. Sans traitement, cette affection se transforme en infection microbienne (otite). Le remède est simple, il suffit de retirer le cérumen puis d’appliquer un acaricide prescrit par un vétérinaire.

Internes
L’ASCARIS
Nombre de chatons sont affectés par l’ascaris dès la naissance. Pendant la gestation, des larves d’ascaris hébergées par la mère passent par le placenta et viennent parasiter les fœtus. La contamination se fait également par le lait. Enfin, elle peut résulter de ‘l’ingestion d’œufs et de larves provenant des petits où de la mère elle-même. L’adulte attrape ces vers en mangeant de l’herbe, des matières souillées, où des animaux contaminés (notamment de petits rongeurs). Il existe plusieurs espèces d’ascaris, mais le plus fréquent est le Toxocara Catis, qui mesure 5 cm à l’âge adulte. Ils sont ronds et ont une couleur jaunâtre. Ils occupent l’intestin grêle, mais se déplacent dans le duodénum et l’estomac d’où ils peuvent être vomis. Les larves, quant à elles, migrent dans divers viscères et organes (foie, poumons, muscles, diaphragme, reins, mamelles,…). Ils entraînent des troubles digestifs (diarrhées, vomissements et quelques fois occlusion digestive mortelle) et de la toux. Les jeunes sont affaiblis, l’efficacité des vaccins diminuée, et les défenses immunitaires baissent. Certaines larves migrantes atteignent même le cerveau et provoquent des crises d’épilepsies. Les premiers vers adultes apparaissent dans les selles à la fin de la première semaine d’infestation.
LE TENIA
Les ténias font partie de la famille des cestodes. Ils sont très longs (Dypilidium Caninum : 20 à 80 m ; Tenia Hydatigena : 1,5 à 2 m) et possèdent une tête pourvue de crochets et de ventouses qui se fixent sur la paroi intestinale. Ils se composent de nombreux anneaux qui se développent à partir de la tête. Lorsqu’ils sont murs, les anneaux remplis d’œufs se détachent et sont expulsés avec les selles. Chaque œuf est embryonné et contient un embryon hexacanthe pourvu de six crochets. Les chats contractent ces vers en mangeant des rongeurs infectés où en avalant des puces. Quand ils n’en hébergent que quelques uns, ils n’en éprouvent aucune gêne importante. En revanche, une infestation importante entraîne coliques, diarrhées, amaigrissement et perte d’appétit.

Colliers, vermifuges, pipettes… Les moyens d’éviter ces parasites sont nombreux et peu coûteux. Aucune loi n’oblige à protéger son animal, mais le bien-être du compagnon et de son maître dépendant en partie de cela, il est préférable d’user de ces produits.

III- Réflexes pratiques
Quelques manipulations rapides en cas d’accident où de maladies bénignes.
Piqûres de guêpe où d’abeille
Bénignes sauf en cas d’allergie ou de piqûres dans l’arrière gorge
- Retirer le dard avec une pince à épiler
- Appliquer une compresse d’eau froide ou des glaçons
- En cas de réaction allergique (gonflements, difficultés respiratoires, démangeaisons) conduire l’animal immédiatement chez un vétérinaire

Brûlures
- Ecarter le chat de la source de chaleur
- Asperger d’eau froide la brûlure pendant plusieurs minutes
- Dégager la zone à l’aide de ciseaux
- Désinfecter et appliquer une crème cicatrisante
- En cas de brûlure profonde ou étendue, couvrir avec un linge humide et conduire l’animal chez un vétérinaire

Plaies
- Dégager la plaie à l‘aide ciseaux à bouts ronds
- Nettoyer au savon antiseptique ou de Marseille. Ne jamais utiliser d’alcool qui irrite et risque de rendre le chat agressif
- Appliquer le savon avec une compresse ou un linge propre
- Sécher la plaie avec une compresse et appliquer une solution antiseptique ou une pommade antibiotique cicatrisante.
- En cas de plaie importante, se contenter de protéger la plaie avec une compresse et emmener l’animal chez un vétérinaire

Abcès
Si une plaie n’est pas soignée immédiatement, elle peut aboutir à la formation d’un abcès. La plaie devient chaude, douloureuse, puis l’abcès mûrit et une poche de pus se forme.
- Afin de faire mûrir l’abcès, appliquer plusieurs fois par jour des compresses chaudes imbibées d’une solution antiseptique
- Si l’abcès se perce spontanément, nettoyer la plaie avec un désinfectant en appuyant légèrement pour favoriser l’évacuation du pus
- Si au bout de quelques jours l’abcès ne se perce pas, il faudra alors l’ouvrir chirurgicalement, chez un vétérinaire.

Empoisonnement
De nombreux produits que nous utilisons tous les jours peuvent se révéler être des poisons mortels pour les animaux (et jeunes enfants – attention, ne pas appliquer ces méthodes sur vos enfants, les conduire immédiatement aux urgences de l’hôpital le plus proche) un peu trop curieux. Même une plante apparemment inoffensive peut renfermer une sève toxique…
- Si le poison a été ingéré il y a moins de 3 heures, que ce n’est pas un produit corrosif, et que le chat n’est pas trop choqué, faire vomir l’animal en le forçant à boire de l’eau très salée (1 à 3 cuillères à café de sel dans un verre d’eau tiède)
- Après les vomissements, lui administrer par la bouche du charbon végétal activé afin de neutraliser les restes du produit toxique présents dans son appareil digestif
- Le lait n’est pas un antidote. Au contraire, dans certains cas (insecticides, désherbants…), les matières grasses qu’il contient accélèrent les effets du poison.
- Si l’animal ne parvient pas à vomir, si l’ingestion de produits a eu lieu il y a plus de 3 heures (où si le moment de l’ingestion reste inconnu), ou bien si le chat présente des symptômes (vomissements, diarrhées, tremblements, salivation...) le conduire immédiatement chez un vétérinaire. Si possible, emporter l’emballage du poison, car son identification permet un diagnostic plus rapide et efficace.

Transporter un chat blessé
Un animal blessé développe des instincts de survie parfois agressifs. C’est pourquoi il est important de prendre des précautions avant de déplacer un animal
- S’approcher de l’animal doucement, en parlant gentiment afin de le rassurer
- Le manipuler très délicatement. Si le chat est agressif, mettre des gants (jardinage par exemple), et l’envelopper dans une serviette de toilette en ne laissant que la tête dépasser
- Placer l’animal dans une caisse de transport fermée
- Prévenir le vétérinaire avant de partir

Hémorragies
- Appliquer un gros morceau de coton enveloppé dans une compresse sur la plaie
- Presser la blessure pendant plusieurs minutes
- Maintenir la compresse avec une bande collante de type h
- Si l’hémorragie ne cesse pas, mettre un garrot en place.

Appliquer un garrot
Un gros élastique large, une chambre à air, une paire de bretelles, peuvent éventuellement remplacer le garrot de caoutchouc utilisé par les professionnels. Un garrot doit toujours être posé sur le membre, entre le cœur et la blessure. Il arrête l’hémorragie en comprimant les vaisseaux sectionnés mais ne convient qu’aux blessures graves des membres et de la queue (section, écrasement) contre lesquelles aucune autre technique n’est envisageable.
- Serrer le garrot jusqu’à ce que l’hémorragie s’arrête
- Une fois serré, faire un nœud avec une boucle pour faciliter son dénouement et glisser u crayon, un stylo où une règle en plastique sous le garrot. Ce mécanisme permettra de serrer et desserrer le garrot en tournant le crayon dans un sens où dans un autre.
- Ne laisser le garrot que le temps de conduire l’animal chez le vétérinaire. Si le trajet dure plus d’un ¼ d’heure, desserrer à intervalles réguliers pour ne pas couper complètement la circulation du sang dans le membre.

Reconnaître un état de choc
Un animal en état de choc présente plusieurs symptômes :
- chute de la température (inférieure à 37°C)
- froideur et bleuissement des extrémités
- réduction de l’émission des urines
- pâleur de la bouche et des yeux
- accélération du rythme respiratoire et cardiaque
- pouls difficilement palpable
- somnolence, coma et convulsions

Diarrhées
Mettre l’animal à la diète durant 24 h, en lui laissant l’eau. Réalimenter l’animal progressivement à la suite de la diète à l’aide d’aliments pauvres en graisses (viandes maigres, poisson, œuf cuit…). Ne redonner une alimentation normale qu’au bout de 4 à 5 jours de ce régime.
Attention, s la diarrhée ne cesse pas au bout de 24 h de diète, consulter un vétérinaire.

Fièvres
- Si la fièvre est associée à d’autres symptômes (toux, diarrhées, vomissements…) conduire l’animal chez le vétérinaire assez rapidement.
- Si la fièvre est isolée et tolérée, il n’est nécessaire d’emmener l’animal chez un vétérinaire que si elle ne disparaît pas après 24 h.
- Si la fièvre est isolée mais non tolérée, conduire l’animal chez un vétérinaire.
Ne jamais donner de médicaments à un animal avant une visite chez le vétérinaire, car ceux-ci pourraient fausser le diagnostic.

IV- Administrer un médicament à un chat
La trousse vétérinaire de base contient :
- thermomètre
- paire de ciseaux courbes à bouts ronds
- bande Velpeau
- Elastoplaste
- Sparadrap
- Compresses stériles
- Coton hydrophile
- Eau oxygénée
- Dakin
- Mercryl laurilée
- Pommade cicatrisante

Donner un comprimé
Si l’animal est gourmand, il suffit de placer le médicament dans une boulette de viande. Sinon, il faudra lui faire avaler de force.
- Placer la main au dessus du museau du chat et lui faire ouvrir la gueule en appuyant avec le pouce et l’index, de chaque côté de la commissure des lèvres, juste en arrière des crocs.
- Incliner la tête vers le haut
- Dès qu’un espace apparaît entre les dents, abaisser la mâchoire inférieure avec l’autre main et placer le comprimé à la base de la langue, au fond de la gorge.
- Fermer rapidement la gueule du chat et masser doucement la gorge pour l’aider à avaler.

Donner un liquide
Utiliser une seringue en plastique où un compte gouttes. Certains médicaments fournissent une pipette.
- Décoller la lèvre supérieure du chat et introduire l’embout de la seringue juste derrière les crocs
- Soulever la tête vers l’arrière et verser lentement le liquide. Si l’animal tousse, arrêter l’opération.

Collyre
- Débarrasser l’œil de toutes les saletés qui l’encombrent avec une compresse imbibée d’eau bouillie refroidie
- Lever la tête du chat tout en baissant légèrement la paupière inférieure afin de maintenir l’œil ouvert
- Instiller une où deux gouttes sur la cornée, puis relâcher la paupière.